Cathy subissait des pressions pour reprendre le travail à temps plein. Une clinique pour le traitement de la COVID longue l’a mise en arrêt de travail complet.
Transcription
Je suis tombée malade il y a presque deux ans et il n’y avait donc pas beaucoup d’informations à ce sujet. En gros, ce qu’on m’avait dit, c’est qu’au bout de deux semaines, on pouvait reprendre le travail. Mais j’étais encore très, très malade et je n’allais pas revenir au travail. Il s’est écoulé deux mois et demi avant que je ne reprenne le travail, mais j’y suis retournée souffrante parce qu’on m’avait dit que les symptômes disparaîtraient, mais ce ne fut pas le cas… Dès que j’ai commencé, je me suis rendu compte que j’étais dépassée parce que je faisais quatre heures par jour. Mais c’est tout ce que je pouvais faire. Je rentrais à la maison et je me couchais. Je ne pouvais rien faire d’autre. Je ne pouvais pas aller poster une lettre, faire mes courses, je ne pouvais pas – et bien, il était hors de question de faire de l’exercice. Avant de tomber malade, j’allais 5 ou 6 fois par semaine à la salle de sport et j’effectuais des exercices très exigeants. Et tout a disparu de ma vie. Je n’avais plus qu’à travailler, rentrer chez moi, essayer de faire face aux symptômes et repartir pour recommencer.
Il y a plus de deux ans, on s’attendait à une amélioration et à ce que vous augmentiez vos heures de travail. Elles ont donc augmenté tout d’un coup à cinq heures par jour pour passer à six heures, mais au fil des mois, je me suis rendu compte que je n’y arriverais pas. Mais pour être honnête, je craignais de perdre mon emploi.
J’ai alors accepté. Ils ont décidé de fractionner ma tâche afin d’obtenir davantage de moi. Je venais donc travailler quelques heures, puis je quittais le bâtiment. Puis je revenais. Et les six heures étaient éprouvantes. Je devais avoir un écart d’une heure. Je rentrais à la maison et je m’allongeais sur mon lit ou sur le sol sur mon tapis de yoga, en essayant de maîtriser la douleur pour pouvoir respirer à nouveau et retourner travailler. Encore une fois, je ne pouvais rien faire d’autre dans la vie. Les choses normales que les gens font après le travail, n’est-ce pas? Je n’avais pas de vie. Je ne faisais que travailler et être malade à la maison. Je me suis rendu compte qu’ils s’apprêtaient à me retourner au travail à temps plein et je savais que je n’y arriverais pas. J’ai donc commencé à dire : « Pardonnez-moi, vous savez, je ne peux pas faire ça ». Au cours de cette période, mon médecin m’a orientée, à ma demande, vers une clinique post-COVID… J’ai été acceptée dans cette clinique. Dès que j’ai été acceptée à la clinique, j’ai eu un rendez-vous d’une heure avec la médecin spécialiste et elle m’a dit que j’étais en arrêt de travail à partir de maintenant. Je le suis donc depuis presque toute l’année et j’essaie de me rétablir.
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